Avec 160 nationalités différentes et près de 70 % de non-Luxembourgeois, le Luxembourg fait figure de cas exemplaire en matière d’intégration et de vivre ensemble dans le respect et la compréhension de l’autre. Mais il ne suffit pas de décréter l’intégration, il faut la stimuler. Dans un premier temps, la Ville de Luxembourg est en train d’élaborer un plan communal d’intégration en collaboration avec le Cefis dans le but de définir les priorités dans le domaine de l’intégration pour les années à venir. L’ensemble du personnel de la Ville a été sondé afin d’en savoir plus sur les relations entre les différents services communaux et les publics d’origine non luxembourgeoise à travers des questionnaires et des entretiens de fond sur ces questions au sein des 54 services.
Dans un deuxième temps, des soirées de réflexion sur l’intégration ont eu lieu en novembre 2015 pour discuter de toutes les thématiques : travail et habitat, éducation et intégration scolaire des enfants de migrants, accueil de nouveaux arrivants et aide sociale, faciliter l’intégration par le sport, la culture et les loisirs, participation sociopolitique des populations issues de l’immigration. Il s’agissait de des personnes de diverses origines et cultures et de définir les besoins des citoyens et associations avec des propositions de projets.
Pour parvenir au plan communal d’intégration, des entretiens avec une douzaine d’associations clés et institutions représentant différentes communautés se poursuivent et le Service intégration et besoins spécifiques de la Ville de Luxembourg est toujours ouvert à de nouvelles idées et suggestions.
Le mois de mars est depuis 33 ans celui du Festival des migrations, des cultures et de la citoyenneté, que la Ville de Luxembourg soutient financièrement à hauteur de 50 000 par an. Un des 400 stands sera celui de la Ville avec des informations sur les actions menées en matière d’intégration.
LYDIE POLFER
Bourgmestre de la Ville de Luxembourg